On pourrais croire que ma vie est un long fleuve tranquille, mais je suis tellement brisée de l'intérieure.

J'ai cette sensation qui ne veux pas quitter mon ventre, je me sens mal, je me sens sale, je ne m'explique pas.

Je veux me persuader moi même que je n'ai pas de sentiment pour lui et pourtant aussi tôt que cela puisse paraître, ils sont en moi, je les ressens trop fort, bien plus que ce que je voudrais me permettre.

Pace que j'ai cette impression que l'amour pour moi n'est qu'une chose compliqué, que JE la rend compliquée. Peur de ne pas pouvoir changer, peur d'être l'objet de la fatalité et de vivre sans t'endresse ou avec cette boule au ventre, comme si mes tripes se tordaient.

Comme ci mon mon inconscient voulait me tuer, voulait que je culpabilise d'être si paradoxale, si incompréhensible pour moi même.

J'ai le sourire aux lèvres, mais les larmes au coeur. Sans raison, un mal être d'être. Parfois on voudrait que certaines choses s'arrête, pas pour toujours juste pour quelques minutes, le temps de réfléchir, de se reposer de la vie.

J'avais pourtant l'impression que ma vie rentrait dans l'ordre, que les pièces manquantes du puzzle s'étaient retrouvées.

Tout n'est qu'illusion, quand on ne s'est pas encore qui on est.

Je ne suis que cette petite enveloppe de chair qui emprisonne mon esprit malade, malade de si peu d'espace, de si peu de raison.

Je suis étrangère à mon âme.

Je cherche les autres derrière leurs façades et j'ai toujours eu peur de regarder derrière mon propre reflet, peur de trouver ce que je ne veux pas.

J'ai ce sentiment de manquer d'oxygène.

Rachel