On nous parle déjà d'avenir. Je dis "déjà" mais quand j'y pense c'est vraiment près de moi. J'ai toujours voulu finir brillamment mes années lycées avec une petite mention et un chemin tout tracé dans les hautes études et la vie active. J'imaginais ça comme on parle d'un rêve, de quelque chose qui ne se réalisera peut être jamais tellement le temps qui sépare le rêve de la réalité paraît lointain.

Dans un an ça y est. Et ça m'effraie horriblement. Je ne sais toujours pas si je vais concrétiser mon rêve de partir faire mes 5 ans d'études à Londres, toute seule, sans mon Simon, sans mon Diego, sans ma Cecile. Ou si je vais choisir la fatalité et rester planter dans ma grande, certes, mais si familiaire ville.

L'option de secours serai de partir mais pas si loin, pas de l'autre côté de la mer, juste à 500 ou 600 km dans le sud même peut être plus près, sur Paris par exemple.

Je pense que tout ce qui me lise depuis un moment savent vers quoi je veux m'orienter, je préfère ne plus trop donner d'indices précis sur ma vie privée parce que j'ai de plus en plus peur d'être reconnue même si ma notoriété est encore très très loin d'arriver à la cheville de jennifer ou briget...

Et puis pour changer de sujet et oublier un peu ma trouille croissante quand a cette p***** d'orientation, je voudrais remercier Guillaume. Parce qu'il m'a ouvert les yeux sur pas mal de chose. Alors aujourd'hui je pense pouvoir l'admettre, Loïc m'a peut être un peu plus blessé que ce que mon coeur me laisse croire. Il ne m'a pas blessé comme vous le pensez, il a juste griffé profondément mon orgueil.

J'avoue que si je ne veux plus le voir, ni même écouter ce qu'il a à me dire c'est par peur. Peur d'apprendre que je ne lui apporter pas tout ce dont il avait besoin, peur de me rendre compte que j'ai fait moi aussi des erreurs, peur de voir qu'il était insatisfait de moi.

Mon gros défaut reste la dimension parfois un peu trop volumineuse de mon égaux, je ne suis pas fière d'un physique qu'on m'a fabriqué mas des principes que j'ai, de qualités que je me reconnais. Je sais que j'ai d'innombrable défauts mais je suis fière de moi, c'est vrai...

Je n'aime pas avouer ce genre de chose... ça me donne l'impression d'être une petite prétentieuse. A vrai dire je le suis peut être, au fond.

Faiblesse humaine? Je ne sais pas mais ça me coûte de dire tout ça...

Je vais finalement le laisser me dire pourquoi il a agit comme ça

Rachel